L’école est le pilier essentiel de la vie du village : elle soutient l’apprentissage, renforce les liens entre générations et contribue directement à l’attractivité de la commune. Lorsque l’école décline, c’est tout le tissu social qui s’affaiblit. Ces dernières années, les effectifs ont diminué – de 96 enfants en 2019 à 53 en 2025 –, certains projets pédagogiques ont été freinés, des budgets supprimés et le dialogue entre les acteurs s’est fragilisé. Des familles choisissent de scolariser leurs enfants ailleurs, tandis que de nouvelles familles hésitent à s’installer faute d’attractivité. Nous voulons redonner à l’école les moyens d’être un véritable moteur collectif, en soutenant les projets éducatifs, culturels et sportifs, en renouvelant la coopération entre les équipes pédagogiques, les familles et la commune, en améliorant les conditions d’accueil et en renforçant l’attractivité pour les nouvelles familles. L’objectif est simple : une école dynamique, soutenue et reconnue, capable de fédérer toute la communauté.

Un village vivant est un village qui entretient, améliore et construit. La remise en état des équipements, la modernisation des espaces publics et l’entretien des infrastructures doivent répondre à une logique simple : priorité à l’utile. Cela implique une analyse globale de la circulation et de la sécurité, une hiérarchisation des travaux en fonction de leur urgence et de leur impact, une amélioration des mobilités du quotidien et un soutien clair aux initiatives locales et aux acteurs qui font vivre le territoire. La commune devra également jouer pleinement son rôle au sein de la communauté d’agglomération afin d’obtenir les financements nécessaires, à la hauteur de ses besoins et de sa contribution. Il s’agit de préparer l’avenir tout en améliorant dès maintenant la qualité de vie.

Une gestion responsable repose sur trois principes : équilibre, lisibilité et priorité à l’essentiel. Les dépenses doivent être mieux ciblées, les investissements mieux étudiés et les choix budgétaires plus explicites. Une bonne gestion n’est ni austère ni opaque : elle doit être compréhensible, maîtrisée et pensée pour le long terme. Cela suppose de réduire les dépenses non prioritaires, par exemple certaines dépenses d’apparat ou de communication trop coûteuses, ou encore des projets d’aménagement peu justifiés au regard des besoins réels. Les moyens ainsi dégagés doivent être réorientés vers les projets réellement utiles, comme la rénovation des bâtiments scolaires, l’amélioration des équipements de proximité ou l’accessibilité des services publics. La transparence des décisions budgétaires sera renforcée, et il sera garanti que l’école, les services publics et les agents ne soient pas pénalisés par des arbitrages mal calibrés. La gestion financière doit soutenir le projet global de la commune, et non le freiner.